Tout savoir sur la base amortissable : sa définition et son calcul en comptabilité
Tout savoir sur la base amortissable : sa définition et son calcul en comptabilité
Quand une immobilisation fait partie du patrimoine d’une société, celle-ci doit être assujettie à une évaluation et à une comptabilisation particulière. Une sorte de procédure d’amortissement s’en suit et l’opération est réalisée à partir d’une notion appelée base amortissable. Cet article vous fera le point sur cet élément important de la comptabilité en vous donnant quelques détails qui le constitue.
Base amortissable : définition
Comme son nom l’indique, une base amortissable d’un bien désigne la valeur pouvant se servir de base à l’évaluation de son amortissement comptable. Dans le droit comptable prévu par le plan comptable général, la base amortissable renvoie à la valeur brute d’un immobilier réduite de sa valeur résiduelle. Cette dernière est fortement liée à la valeur vénale finale soustraite de la totalité des frais de sortie.
La valeur brute d’une immobilisation est associée à la valeur d’entrée de l’immobilisation. En matière de comptabilité, elle correspond au coût d’achat du bien si elle est obtenue à titre onéreux. Dans le cas où elle est fournie par la structure, cette ‘ est relative au coût de production. Enfin, elle est associée à sa valeur vénale quand l’entreprise l’a acquise gratuitement.
Détermination du coût d’achat d’un bien
Le comptable à Ixelles, Watermael-Boitsfort, Saint-Gilles ou à Bruxelles obtient le coût d’acquisition d’un bien acquis à titre onéreux en faisant la différence entre le coût d’acquisition et l’ensemble des frais attribuables. Ces derniers sont constitués en général par les droits de mutation, les frais d’actes et les commissions de notaire. En bref, ce sont les frais accessoires concernant directement la transaction.
Les charges attribuables comprennent également les droits de douane liés à l’importation, la TVA ainsi que toute taxe non récupérable et assimilée. Parfois, ils peuvent renvoyer aux coûts de transport, de montage, de manutention ou d’installation indispensables à l’utilisation de l’immobilisation.
Les coûts d’achat d’un bien doivent être introduits dans la tarification d’entrée. Sur option, ils peuvent être portés dans le compte des charges. Reconnue en matière de fiscalité, cette option peut être appliquée sur l’ensemble des biens corporels et immobilisations incorporelles acquis par la société. En revanche, les frais d’emprunt peuvent être incorporés, sous certaines conditions, au prix d’achat.
Calcul des frais de production
Déterminer le coût de production marque une opération plus ou moins complexe. Cela demande une mise en place du principe de comptabilité spécialisée. Le comptable à Ixelles calcule le coût de production en faisant la somme entre le coût d’acquisition des matières consommées, les frais directs liés à la production et les charges directes.
Le prix d’achat des matières consommées correspond en effet au coût d’acquisition et les frais directement attribuables. Ensuite, les charges directes regroupent les charges variables ou fixes requises à la mise en place et la mise en état de marche des attribuables. En outre, les frais directs renferment les charges attribuables directement.
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